Mme He Jingzhi, membre de la 9?me Assembl?e populaire nationale (APN, parlement) de Chine, a appel? ? r?viser la Loi sur l'assurance, pour qu'elle se conforme aux pratiques internationales et aux nouvelles conjonctures apr?s l'entr?e de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
En tant qu'une des premi?res industries ouvertes aux capitaux ?trangers, le secteur d'assurances de Chine se trouvera confront? ? de grands d?fis intervenus apr?s l'ad?hsion de la Chine ? l'OMC, a indiqu? Mme He, qui est pr?sidente de la branche ? Shanghai de la China Life Insurance Company, tout en soulignant qu'une bonne loi dans ce domaine est indispensable pour r?glementer le march?, conform?ment aux r?gles de l'OMC.
Il existe une diff?rence tr?s nette entre certains articles de l'actuelle loi sur l'assurance adopt?e en 1995 et les pratiques internationales dans ce domaine, dont le mode de supervision, les canaux d'investissement et l'interpr?tation de certains termes professionnels, a-t-elle indiqu?.
Certains articles de la loi actuelle sur les assurances sp?cifiques sont devenus un obstacle ? l'exploitation des produits et ? l'am?lioration de la comp?titivit? des compagnies d'assurances, et de ce fait, des compagnies chinoises se trouvent dans une position d?favorable face ? la concurrence internationale.
De plus, certains articles sur la restriction de l'utilisation des capitaux ont port? atteinte au d?veloppement des compagnies d'assurances. Ces derni?res doivent ?tre autoris?es ? investir par diverses voies afin d'obtenir un b?n?fice, a fait remarquer Mme He, avant d'ajouter qu'il s'agit l? d'une pratique internationale.
L'ouverture du march? aux capitaux ?trangers a donn? un coup d'acc?l?rateur au d?veloppement du secteur d'assurances en Chine.
De 1979 ? 1989, le taux de croissance de la cotisation d'assurances n'?tait que de 28%, mais ce taux a atteint 82% en 1992 lorsque la ville de Shanghai s'est ouverte aux institutions d'assurances ?trang?res.
"L'entr?e de la Chine dans l'OMC constitue une grande opportunit? pour les compagnies d'assurances chinoises", a-t-elle poursuivi, "mais cette opportunit? ne peut ?tre saisie que dans la mesure o? nous avons une bonne loi qui se conforme non seulement aux exigences de l'OMC, mais permet aussi le d?veloppement des compagnies d'assurances du pays".