C'est uniquement en parlant correctement le putonghua ( la langue chinoise commune ou bien encore appel?e le mandarin ), que la partie ouest de la Chine deviendra en mesure d'attirer plus d'investissements et sera ainsi capable d'aider l'?conomie locale ? d?coller.
Tel est le consensus ?tabli parmi les habitants ordinaires, universitaires et officiels de cette vaste r?gion o? diff?rents groupes ethniques sont largement r?pandus, durant la campagne chinoise annuelle de popularisation du putonghua qui a eu lieu cette semaine.
Quand la campagne de d?veloppement a ?t? lanc?e trois ans auparavant dans la r?gion de l'ouest, le professeur He Feng, vice-pr?sident de l'institut de minorit?s ethniques du Qinghai a d?clar? que la communication ?tait la condition pr?alable pour la coop?ration entre cette r?gion et le monde ext?rieur.
Une certaine aisance dans l'usage du putonghua pourrait aider la r?gion ? mieux n?gocier avec les hommes d'affaires venant d'ailleurs en Chine, particuli?rement de la Chine orientale et centrale, et probablement attirer plus d'investissements et de contrats, a-t-il ajout?.
D'apr?s Li Kai, membre du comit? provincial de la Conf?rence consultative politique du Peuple chinois ( CPPCC ), la Chine s'?tant ouverte de plus en plus au reste du monde, et ayant am?lior? les niveaux d'?ducation et de sophistication parmi ses diff?rentes r?gions, pourrait ?tre aussi consid?r?e comme une zone favorable pour les investissements incorporels.
Aujourd'hui quelques investisseurs de Hong Kong, Macao et Taiwan ? ?couler leur argent dans l'ouest de la Chine. Une des raisons en est que la grande vari?t? des dialectes locaux et de langues usit?s parmi les diff?rents groupes ethniques dans la r?gion rend les communications quelque peu difficiles.
Le gouvernement municipal de Chongqing, seule municipalit? de l'ouest de la Chine, a re?u un jour un groupe de conseillers du monde commercial de Taiwan, pou discuter comment am?liorer l'environnement local d'investissement. Parmi les premi?res n?cessit?s figure le besoin urgent d'encourager l'usage du putonghua ? un niveau extensif au sein de la ville.
Wei Dan, un officiel du Minist?re de l'Education a not? que l'?ducation de pointe ?tait largement estim?e comme ?tant une force de conduite importante pour le lancement de l'?conomie locale. N?anmoins, les progr?s en mati?re d'?ducation ne pourront pas fonctionner sans la popularisation du putonghua.
Dans la r?gion autonome du Xinjiang, situ?e ? l'extr?mit? ouest du pays, o? les minoritaires ethniques repr?sentent plus de 60% du total de la population, L'usage du putonghua a ?t? grandement encourag? ces derni?res ann?es. Un grand nombre d'?coles primaires et secondaires ont mis en place des syst?mes d'enseignement bilingues afin de pouvoir enseigner aux ?l?ves ? la fois dans le chinois standard et le dialecte local.
L'enthousiasme des habitants locaux pour l'apprentissage du putonghua s'est d?velopp? parce qu'ils se rendent compte que cela pourrait leur ouvrir un nouveau monde, a d?clar? Wei.
Soniam Domjor, magistrat du district de Tianjun dans la province du Qinghai, nord-ouest de la Chine, a d?clar? que 98% de la population du district ?tant tib?taine, auparavant les ?trangers ne pouvaient faire du commerce ici qu'avec l'aide des interpr?tes. La barri?re du langage a ralenti le processus de modernisation dans la localit?.
Mais pour le bon c?t? des choses, de plus en plus de personnes locales sont devenues conscientes de l'importance de l'apprentissage du putonghua et l'?tudient s?rieusement, a-t-il ajout?.
Les experts ont d?clar? que le d?veloppement du putonghua n'entravera aucunement le d?veloppement des autres dialectes ou langues ethniques. En Chine les groupes ethniques majeurs comme les Mongoles, Tib?tains, Ouighours, Kazakhs et Cor?ens ont ?tabli des syst?mes d'enseignement complet dans leurs propres langues, au niveau des ?coles primaires, secondaires et sup?rieures.
La loi portant sur la langue chinoise commune stipule que chaque groupe ethnique a le droit et la libert? d'utiliser et de d?velopper sa propre langue.
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